DMLA

L’OCT est devenu l’un des outils incontournables pour le suivi et le traitement de la DMLA. Il apporte une information objective et reproductible sur l’état rétinien. L’interprétation des résultats doit cependant se faire prudemment pour dépister d’éventuels pièges diagnostiques. Leur reconnaissance évite ainsi de traiter inutilement des patients n’ayant pas, ou plus, d’activité néovasculaire. Elle permet également de traiter différemment ceux qui, comme dans la vasculopathie polypoïdale, requièrent un traite- ment combiné (photothérapie dynamique + anti-VEGF).

L’avènement des anti-VEGF pour la DMLA il y a cinq ans fut une révolution en termes de résultats anatomique et fonctionnel. Au-delà du régime fixe d’injections men- suelles, se sont imposés des protocoles « à la demande » (études PrONTO, CATT) ou flexibles (Inject and Extend), basés sur la persistance de fluide intrarétinien, avec une efficacité comparable. Pour le diagnostic et le suivi de la DMLA, la dernière génération d’OCT Spectral Domain (SD-OCT) avec « eyetracker » a permis une analyse microstructurale in vivo fiable. Dans ce contexte, il est important de…

Histoire de Cas en optique : Madame P., atteinte d’une DMLA atrophique bilatérale, est adressée par son ophtalmologiste traitant au centre Basse Vision CECOM pour rechercher une aide visuelle adaptée à ses besoins.

En complément de l’article de Marie-Noëlle Delyfer et de Jean-François Girmens sur la DMLA atrophique dans ce numéro sont présentés deux cas cliniques qui illustrent deux réadaptations possibles de patients atteints de DMLA atrophique selon qu’ils présentent des scotomes centraux ou qu’ils ont une petite zone centrale préservée.