Infections (épidémiologie, zona, uvéites…)

D’origine bactérienne, virale ou parasitaire, les uvéites peuvent altérer la vision, voire conduire à la cécité. Il est donc primordial d’établir précocement un diagnostic afin de mettre en place un traitement adapté.

Le traitement systémique des uvéites non infectieuses sévères et/ou réfractaires repose encore de nos jours sur la corticothérapie [1]. Les formes réfractaires à une corticothérapie systémique, ou associées à une cortico-dépendance de haut niveau, nécessitent une stratégie d’épargne et l’adjonction d’un médicament immunosuppresseur, encore habituellement en 2e ligne, ou une biothérapie. Ce seuil de cortico-dépendance est défini à 10 mg/j d’équivalent prednisone [2]. Le choix de ces médicaments sera guidé par la gravité de l’atteinte oculaire, la maladie…

Un patient qui se plaint d’irritation oculaire plusieurs semaines après une conjonctivite infectieuse ou allergique, alors que l’épisode aigu est guéri, reste une évolution troublante mais classique. Cette défaillance de la surface oculaire peut parfois s’expliquer uniquement par l’importance de l’épisode infectieux ou inflammatoire, mais il existe le plus souvent une fragilité sous-jacente.

La douleur post-zostérienne est la complication la plus fréquente d’un zona aigu. Elle est généralement définie comme une douleur persistante au moins trois mois après le début de l’éruption même si d’autres critères notamment une douleur persistant un mois ou six mois après l’éruption, ont été proposés. La douleur post-zostérienne est une douleur neuropathique qui est définie comme une « douleur secondaire à une lésion ou une maladie affectant le système somatosensoriel ». La douleur neuropathique témoigne donc d’une véritable pathologie des systèmes…

Les pathologies chroniques plus encore que le vieillissement physiologique concourent au déclin fonctionnel des individus vieillissants et âgés. Il est mesuré sur la base de leur performance physique globale des activités instrumentales de la vie quotidienne (AIVQ) et des activités de base de la vie quotidienne (AVQ). Quand les AIVQ ou AVQ sont atteintes on parle de dépendance fonctionnelle. Le coût global de la prise en charge de cette dépendance est très élevé, sa prévention un enjeu de santé publique.