Neuro-ophtalmologie
Les plaies orbitaires sont des pathologies rares pouvant menacer le pronostic vital du patient. Elles sont l’apanage des hommes jeunes dans un contexte de rixe et d’éthylisme. Certains pièges diagnostiques et thérapeutiques peuvent engager la responsabilité de l’ophtalmologiste.
Les communications de neuro-ophtalmologie ont abordé cette année des problématiques variées. On peut ainsi citer les avancées diagnostiques et thérapeutiques présentées lors de la session du DHU Vision et Handicaps, les controverses sur la place de la corticothérapie dans les neuropathies optiques lors du symposium franco-maghrébin, et les urgences lors de la réunion du Club de neuro-ophtalmologie francophone et de la présentation du Rapport.
L’atrophie optique est la conséquence commune des atteintes de la voie visuelle antérieure qui va de la rétine au chiasma inclus. C’est une entité couramment rencontrée en consultation de neuro-ophtalmologie. Les causes d’atrophie optique sont multiples et le challenge pour le clinicien est d’orienter correctement les investigations paracliniques afin de poser un diagnostic étiologique.
Devant une paralysie du III ou nerf oculomoteur (ancien nerf moteur oculaire commun), se pose toujours la question de l’urgence de la réalisation d’une imagerie. Si certains tableaux cliniques sont très évocateurs d’une fissuration anévrysmale ou d’une apoplexie pituitaire redoutées et qui doivent être imagées en extrême urgence, d’autres moins évidents nécessitent une analyse soigneuse pour décider du bilan et de son degré d’urgence.
Cette année encore, les sessions de neuro-ophtalmologie de la SFO 2016 ont permis de faire un état des lieux des connaissances et des nouveautés dans plusieurs domaines. Nous nous sommes intéressés à rapporter ici les nouveautés dans le domaine des neuropathies optiques, souvent vues initialement par l’ophtalmologiste.