Oncologie

L'œdème maculaire est considéré comme le signe le plus précoce et le plus fréquent de la maculopathie radique consécutive à un traitement radiothérapique d'une tumeur intraoculaire. Elle est responsable d'une baisse d'acuité visuelle majeure. La photocoagulation laser focale, les corticostéroïdes et les anti-VEGF intravitréens ont démontré une relative efficacité chez des patients choisis. Ces résultats demandent cependant confirmation par des études randomisées ou des cohortes plus consistantes.

Le traitement du mélanome choroïdien dépend de la taille et de la localisation de la tumeur, de la vision de l'œil atteint et de celle de l'œil controlatéral, de l'âge, de l'état général du patient, de ses préférences, mais également des modalités thérapeutiques disponibles. Le traitement peut être radical (énucléation) ou conservateur. De plus en plus de patients bénéficient d'une thérapie multimodale afin d'augmenter les chances de conservation oculaire.

Mme B.E. âgée de 40 ans consulte pour une baisse progressive de l'acuité visuelle de l'œil droit. L'examen clinique ophtalmologique trouve une acuité visuelle corrigée de 5/10 à droite et 10/10 à gauche et au niveau du segment antérieur la présence de nodules de Koeppe aux deux yeux.

Lorsque le fond d'œil est réalisé et trouve une lésion pigmentée, il faut reconnaître les naevi bénins et suspects et les différencier des mélanomes : il s'agit d'un des problèmes les plus difficiles.

Un adolescent de 17 ans, sans antécédents pathologiques, est admis pour une exophtalmie unilatérale gauche progressive associée à une ophtalmoplégie unilatérale et des épisodes d'épistaxis minimes, évoluant depuis trois mois.