Surface oculaire

Les dysfonctionnements des glandes de Meibomius (MGD) sont une cause majeure, peut-être la plus fréquente, de sécheresse oculaire. Ils sont provoqués par la combinaison de différents mécanismes tels que l’évaporation accrue des larmes et l’inflammation de la surface oculaire. Cependant, la physiopathologie et la nosologie de ces mécanismes restent floues, tout comme le rôle joué par les paupières et le film lacrymal, à la fois victime et véhicule de l’inflammation. Différentes causes étant à l’origine de cette pathologie, il est difficile de donner une explication…

La cornée est le tissu le plus densément innervé et le plus sensible du corps humain avec, à titre comparatif, 300 à 600 fois plus de terminaisons nerveuses que le derme. Lorsque l’innervation est insuffisante, la cornée n’est plus assez lubrifiée. Outre un inconfort visuel, cette sécheresse oculaire peut entraîner des irritations chroniques à l’origine de kératites. Plusieurs voies thérapeutiques existent, allant de la simple éviction de produits toxiques à la greffe de cornée dans les cas les plus graves.

Les plaies de la conjonctive bulbaire représentent seulement 0,4% des traumatismes oculaires alors que les plaies pénétrantes sont de l’ordre de 1,4%. Il est donc capital de bien examiner une plaie conjonctivale, car elle peut être profonde et s’avérer être une plaie pénétrante du globe oculaire.

Ce symposium organisé par Santen nous présente les mécanismes de la sécheresse oculaire, son impact sur la qualité de vie, les attitudes diagnostiques et thérapeutiques adaptées aux sécheresses par dysfonctionnement meibomien.

La sclérite est une inflammation rare (3 à 6 cas pour 100 000 personnes), survenant plus fréquemment chez les femmes entre 45 et 60 ans. La reconnaissance du type de sclérite (notamment nécrosante) et le diagnostic étiologique (maladie systémique, infection) sont essentiels pour guider la prise en charge. Dans les cas associés à une maladie systémique connue, le traitement de fond devra être renforcé. La coopération entre l’ophtalmologiste et le médecin interniste est essentielle.