Pédiatrie

Un enfant de 3 ans, sans antécédent particulier notamment allergique, est amené par ses parents aux urgences ophtalmologiques pour photophobie évoluant depuis six mois, associée à une rougeur oculaire bilatérale et un ­prurit constant.

Comment aborder le port de lentilles de contact avec les petits patients et leur entourage ? Une prise en charge qui demande une grande part de disponibilité. Pour ­établir la confiance, dédramatiser la situation, rassurer et assister.

Chez l’enfant les dysfonctions des glandes de Meibomius (DGM) sont souvent sous-évaluées et sous-diagnostiquées. Les chalazions récidivants représentent les premières manifestations des DGM en pédiatrie. D’autres signes cliniques peuvent coexister mais l’enfant n’exprime pas de plainte. La prévalence des DGM chez l’adulte varie de 3,5% à 69% selon les études et les populations. Chez l’enfant, la prévalence des DGM est mal évaluée car probablement sous-estimée. Il faut savoir reconnaître les différents signes cliniques pouvant faire évoquer le diagnostic.

Parmi l'ensemble des examens fonctionnels de la vision, ce sont les potentiels évoqués structurés qui sont les plus utiles à l'évaluation de l'acuité visuelle car, ne mettant pas en jeu la volonté du sujet, ils testent de façon objective le fonctionnement des voies maculaires, depuis les aires maculaires jusqu'aux aires visuelles primaires. La technique des PEV sweep présente deux avantages majeurs : l'objectivité de la mesure et la rapidité de l'enregistrement. Elle est particulièrement utile chez l'enfant en âge pré- verbal, et chez l'adulte lorsque les méthodes…

Il existe de nombreux pièges et des situations pouvant amener à des discussions en ophtalmo-pédiatrie. Il est proposé ici quelques cas cliniques pour lesquels une démarche diagnostique et de prise en charge est proposée. Celles-ci ne sont pas univoques et d'autres réponses peuvent être discutées.