Pédiatrie
L'examen ophtalmologique de l'enfant réalisé lors d'un contrôle systématique ou devant un symptôme clinique doit comporter de façon systématique un fond d'œil. Il nécessite une dilatation pupillaire efficace pour accéder aisément à celui-ci. En effet, l'examen peut s'avérer difficile si l'enfant est agité et même nécessiter une anesthésie générale au moindre doute. Ce fond d'œil vérifie la rétine et la papille optique et il faut savoir reconnaître les anomalies de ces éléments qui ne sont pas tout à fait superposables à ceux de l'adulte. L'analyse fine du nerf…
En dehors des atteintes des voies visuelles antéchiasmatiques (i.e., de l'œil au chiasma optique) constituant des troubles visuels, les troubles neurovisuels peuvent s'observer après une atteinte des voies visuelles rétrochiasmatiques (i.e., du chiasma aux aires cérébrales associatives) et correspondent aux altérations du champ visuel, de l'intégration ou du traitement de l'information visuelle. Ils font suite à une atteinte centrale du système visuel, en général une lésion occipitale. Bien que ce type de déficit soit essentiellement connu chez l'adulte, un nombre croissant…
La symptomatologie en ophtalmo-pédiatrie peut être différente de celle observée en ophtalmologie adulte. Ainsi, l'extensibilité de la sclère avant l'âge de 3 ans modifie la présentation du glaucome congénital. Il en résulte d'autant plus de difficultés diagnostiques que ces situations sont parfois mal connues. De plus, certaines pathologies ophtalmologiques infantiles rares, mais potentiellement graves, peuvent se présenter comme de « banales » affections ophtalmologiques. Un examen systématique est donc généralement indispensable pour éviter des retards diagnostics ou de…
Les lentilles chez l'enfant avant 10 ans ne doivent être proposées que pour des motifs médicaux : amélioration de l'acuité visuelle et/ou de la motricité oculaire. Vers 8 ans, on peut être amené à équiper un enfant pour d'autres motifs spécifiques (sport, danse...). Au début de l'adolescence, les motifs d'équipement s'élargissent aux demandes esthétiques ou pratiques, comme chez l'adulte. Les parents gardent la responsabilité de la décision finale, l'ophtalmologiste engageant la sienne quant à l'innocuité de son équipement sur ces yeux en devenir. C'est pourquoi les…
Plus de 200 personnes sont venues assister le samedi 19 janvier 2013 à cette réunion au cours de laquelle de nombreux aspects du strabisme de l'enfant ont été abordés, notamment le rôle fondamental de l'expérience visuelle dans la mise en place des cartes corticales occipitales, mais également de facteurs génétiques ou environnementaux, l'importance du bilan orthoptique et les conditions de la prise en charge chirurgicale.