Pédiatrie

La réfraction chez l'enfant se distingue de celle de l'adulte par plusieurs points. Tout d'abord, l'absence de plainte ne doit pas faussement rassurer l'ophtalmologiste. Par ailleurs, le risque d'amblyopie, présent théoriquement jusqu'à 8-12 ans, contraint le praticien à l'intransigeance en termes de réfraction, de correction optique et de délai de prise en charge. Enfin, un examen objectif de la réfraction sous cycloplégique est nécessaire pour s'affranchir à la fois de l'accommodation, majeure chez l'enfant, et de l'impossibilité à l'âge préverbal d'obtenir une…

Léa, 13 ans, consulte en urgence car elle présente depuis quatre jours un œil droit rouge et douloureux. Elle décrit une gêne à type de picotement, un œil qui «pleure» et elle est très gênée par la lumière. Elle n'a aucun antécédent particulier mis à part d'un point de vue ophtalmologique quelques chalazions et un terrain atopique.

Le but de l'opération d'un strabisme est parfois fonctionnel mais le plus souvent esthétique, ou plus exactement à la fois esthétique, psychologique et social. Il faut donc opérer quand les indications fonctionnelles ont été établies et lorsque la rééducation orthoptique n'a pas suffi, mais également en cas de moqueries à l'école,indication urgente et formelle, ou de demande esthétique justifiée, même sans moqueries à l'école. Autant de raisons qu'il faut expliquer aux parents, en ajoutant le risque anesthésique. La meilleure façon de rassurer les enfants est de leur…

On mesure la relative difficulté, dans certains cas, de réaliser des examens complémentaires chez l'enfant. Le raisonnement très orienté chez l'adulte par les multiples examens complémentaires à notre disposition doit se limiter parfois chez l'enfant à l'analyse clinique plus conventionnelle. En effet,certains examens complémentaires sont impossibles à réaliser du fait de l'âge, ou bien nécessiteraient une anesthésie générale qui n'est pas toujours possible ou souhaitable. Pour autant,dès 6 ans, le petit enfant est presque un adulte. Sa maturation visuelle est d'ailleurs…

L'imperméabilité lacrymo-nasale représente 95 % des causes de larmoiement chez l'enfant. La controverse concernant le traitement des imperméabilités lacrymo-nasales existe depuis plus de deux siècles. Elle concerne autant la méthode à choisir en première intention que la date de mise en œuvre, et enfin la nécessité d'une anesthésie générale ou non.