Rétine chirurgicale

Pas de grande révolution en chirurgie rétinienne, mais l'occasion de faire le point sur certaines techniques et conduites à tenir.

Le pelage de limitante interne est un geste de plus en plus pratiqué en chirurgie maculaire. Il permet d'obtenir de meilleurs résultats anatomiques en terme de fermeture des trous maculaires, de récidive ou d'épaisseur maculaire moyenne dans les membranes épirétiniennes. Cependant, l'analyse en SD-OCT nous montre des effets collatéraux à type de dissociation ou oedème des fibres nerveuses rétiniennes, voire une déstructuration rétienne interne. De plus, les résultats fonctionnels ne montrent pas de bénéfice sur l'acuité visuelle finale. Des études comparatives…

  L’efficacité de la photocoagulation panrétinienne (PPR) dans le traitement de la rétinopathie diabétique proliférante (RDP) a été largement prouvée par des études prospectives montrant qu’elle réduit de plus de 50 % le risque de cécité légale et entraîne une régression de la néovascularisation dans 70 à 90 % des cas. Initialement limitées aux RDP « à haut risque » au vu des résultats de la DRS (Diabetic Retinopathy Study) et de l’ETDRS (Early Treatment Diabetic Retinopathy Study), les indications de la PPR ont ensuite été élargies à toutes les…

La traumatologie est un motif fréquent de consultation aux urgences ophtalmologiques [1]. Le corps étranger intraoculaire (CEIO) est la situation redoutée, pouvant aller jusqu’à la perte fonctionnelle et même anatomique de l’oeil. Il faut savoir y penser, même devant un examen clinique quasi normal, afin de mettre en place rapidement une prise en charge adaptée.

Le décollement de rétine reghmatogène est une urgence chirurgicale.Le choix de la chirurgie ab externo ou ab interno se fera en fonction du type de décollement et de sa durée. En 2012, la vitrectomie sans suture de première intention prend de plus en plus le pas sur la cryoindentation. Le principe de la chirurgie reste inchangé et repose sur l’interruption du passage de liquide dans l’espace sous-rétinien en obturant la déhiscence et la création d’une rétinopexie soit par endophotocoagulation, soit par cryothérapie externe.